
par Pascale Gravel-R
Rares sont les ateliers qui se déroulent exactement tel que prévu. Comme designer et facilitateur d’ateliers, mieux vaut apprendre à jongler avec «la vraie vie». À jongler avec le «prévisible imprévu».
Et à décliner les plans A, B, C… D.
Plan A, comme dans « ADN »
La clé d’un atelier qui marche, c’est son design, son ADN: des objectifs clairs, une stratégie définie, des moyens adaptés aux utilisateurs et des étapes bien scénarisées.
Sans un bon design, on risque de passer à côté de l’essentiel : la rencontre avec l’autre. Et sans cette rencontre, bye bye mobilisation, mise en réseau et expérience utilisateur.
Alors, dans la «vraie vie», un plan A, c’est un plan d’atelier.
Plan B, comme dans « Bonheur »
Un bon atelier, c’est un plan A ajusté en direct, dans le contexte réel de la rencontre. La base d’un plan B, c’est le choix. Plus le design du plan A est clair, simple et cohérent, plus il est facile de faire de bons choix sur le vif.
Prévoir les options du plan B à l’avance, ça vaut le coup : variantes, pistes exploratoires, déclencheurs de créativité, relances aux réticences anticipées, exemples inspirants, etc.
Plan C, comme dans « Catastrophe »
Un plan C, c’est lorsque rien ne va plus : un lieu empêchant le déroulement de l’activité, une stratégie inadaptée au groupe participant, des ressources manquantes, la technologie qui lâche, etc.
C’est le moment de sortir le «kit de survie», la boîte à bing bang – ou à big bang – remplie de matériel versatile qui provoquera coûte que coûte – et avec un brin d’humour – la fameuse rencontre.
Plan D, comme dans « Désastre »
Eh bien… tiens donc! J’en parlerai dans un prochain billet! D’ici là, je vous soumets une question: … Qu’est-ce qui peut arriver de pire qu’un plan C ?